Courir pour l’espoir
Enfant, Terry Fox possédait déjà cette détermination qui a suscité l’admiration du monde entier. En deuxième secondaire, lorsqu’on lui a suggéré d’abandonner le basket-ball au profit de la lutte, il a redoublé d’efforts jusqu’à ce qu’il soit intégré à l’équipe et devienne un des meilleurs athlètes de l’école. À l’université, sa persévérance et sa force mentale lui ont ouvert une fois de plus les portes de l’équipe de basket-ball, devant d’autres joueurs plus talentueux. Tenace, il avait refusé d’arrêter de jouer malgré une douleur paralysante au genou. En mars 1977, il apprenait la nature de son mal : le cancer. Terry devait se faire amputer la jambe 15,2 cm au dessus du genou.
Il n’a pleuré qu’une fois sur son sort
Le soir avant l’opération, son entraîneur du secondaire lui a rendu visite avec un article portant sur un coureur unijambiste qui avait terminé le marathon de New York. Cette nuit-là, Terry a rêvé qu’il courait d’un bout à l’autre du Canada.
La chimiothérapie et les mois d’hospitalisation ont donné un objectif à son rêve. Voyant la douleur et les déchirements causés par le cancer, il a su qu’il devait courir afin de sensibiliser les gens et recueillir des fonds pour la recherche sur le cancer.
Courir après un rêve
Terry est parvenue à courir 41,8 km par jour, sept jours sur sept, un rythme éreintant même pour un athlète de haut calibre sans invalidité. Ni sa jambe artificielle ni son membre tronqué n’étaient conçus pour absorber de tels mouvements incessants. Pourtant malgré les kystes, les plaies, les ampoules et l’épuisement , Terry a continué de courir, yeux fixés sur l’horizon, armé d’une conviction inébranlable.
Le 1er septembre 1980, il avait parcouru 5 373 km. À ce moment-là, il approchait de Thunder Bay (Ontario ) et combattait une toux persistante. Les médecins ont alors découvert que le cancer avait atteint ses poumons. Terry a dû s’arrêter, mais son marathon de l’espoir s’est poursuivi. Les dons ont continué d’affluer pour atteindre 23,4 millions $. Cette somme représentait 1 $ pour chaque Canadien, ce qui était le souhait de Terry.
L’espoir perdure
Plusieurs croient que Terry serait parvenu à Vancouver si le cancer n’avait pas emporté ses poumons et, finalement, sa vie, le 28 juin 1981. Sa détermination inépuisable lui aurait probablement permis d’atteindre son objectif. Malgré tout, 25 ans après ce premier marathon de l’espoir, la force et l’esprit de Terry sont toujours présents lors des nombreuses courses Terry Fox organisées chaque année dans le monde entier.
À l’occasion du 25e anniversaire du coup d’envoi du marathon de l’espoir, la Monnaie royale canadienne rend hommage au héros canadien Terry Fox en frappant une pièce de circulation commémorative de 1 $ des plus inspirantes.
Composition:
Bronze sur nickel
Fini:
Circulation
Revers:
Terry Fox en plein marathon de l’espoir par Stan Witten
Avers:
Effigie de la Reine Elizabeth II (par Susanna Blunt)